DIVERSION

L’Idrissa SECK-gate est encore de la poudre aux yeux pour dissiper les drames et le malaise universitaires qui secouent le pays. Rien d’autre que de la diversion. Les priorités sont innombrables et toujours insatisfaites et à elles s’ajoutent maintenant les odieux crimes. Silence, ici on descend des étudiants. Les véritables auteurs restent inébranlables et toujours impunis car protégés.

Qu’Idrissa se soit trompé ou qu’il se serait perdu autrement, que la Mecque soit la direction avant ou après Jérusalem, le pays n’en a moins que s’en repaître d’un faux débat médiocrement orchestré par des frères soi-disant islamistes que tout le pays reconnait dans leurs frasques, diatribes et mimiques qui n’ont rien à voir avec la sainteté dont ils pensent représenter le dogme. Faisons bien attention à la politique de bas étage qui est le fort du dénigrement.

Il y’a de ces promptitudes de ripostes qui en disent long sur l’objectif de l’élan défini par ceux qui les portent. Idrissa SECK, sans nul doute gène. Par ailleurs, les deux frères Niasse, Dalton de prédilection, sont des chasseurs de primes à la commande du plus offrant. Ils ne sont pas des érudits en matière islamique et à la Sunnah car ils ne sont pas des références de par leurs actes de chaque jour, cherchant tjrs à exister sur n’importe quel plateau médiatique. Ils vivent de sensationnel et d’événementiel pour survivre.

Après la transhumance d’un certain B. Ndiaye, tout autant pote et ami de ces soi-disant mollahs à la gâchette orientable à souhait car dépourvue d’éthique morale et religieux mais intéressée autrement, il n’est aucunement surprenant de les voir s’agiter car ainsi vivent-ils.

Porté aux charbons, le professeur A.KEBE, se prévalant de sa sucette de commissaire au pèlerinage, est obligé de parler, défendant par la même ses intérêts d’où sa publication en réponse sur les déclarations d’Idy lequel, candidement, comme dans un remake hollywoodien du temps de Wade, leur ayant fourni le prétexte aurait vu ses propos prostitués et décontextualisés.

Bref, il n’en demeure pas moins que la diversion a lamentablement échoué car le malaise reste sinistrement latent et à Guédiawaye un nouveau riche journaliste, pétrolier par ailleurs, tel un guichet automatique, brasse ndogous et billets de banque…..

Professeur Mbaye Gueye

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