Ils font légion les observateurs qui s’interrogeaient sur l’apathie observée jusqu’à présent par les travailleurs de la Poste face à la décomposition avancée de leur entreprise. La justification à cette absence de réaction à la hauteur des risques pour leurs emplois et leur Entreprise nous est apparue à tous sous la forme hideuse d’une attaque aux libertés syndicales dignes des sinistres tontons macoutes.
En effet, face à l’intolérable, l’insupportable certains syndicalistes ont décidé ce 25 septembre de lire une déclaration, juste une inoffensive déclaration. Une milice s’y est opposée par l’argument de la violence, avec la bénédiction de ceux qui se gavent de la longue agonie de la Poste.
Nul n’ignore que cette société traîne une dette abyssale de plus de 150 milliards, qu’ au premier jour de chaque exercice budgétaire, elle a un déjà un déficit acté de plus de 4 milliards, qui correspond à la différence entre sa masse salariale et son chiffre d’affaires, que… La liste est infinie des crimes économiques qui s’y déroulent connus du Président de la République, de son Premier ministre, du Parlement et des corps de contrôle.
Ce cachet singulier de la gestion sombre de la Poste fait foi que nous sommes dans une République bananière, avec ses milices, ses DG politiciens qui se servent des entreprises pour leurs seules promotions personnelles et celle de leur Gourou.
Question: combien de signatures ce DG aux compétences toxiques s’est engagé à livrer son mentor?
La République des Valeurs soutient la lutte des travailleurs de la Poste.