La Françafrique, hélas toujours d’actualité

À ces hauteurs du XXIE siècle, le Sénégal de sa deuxième alternance, un président né après les indépendances, à l’ère du numérique et de la mondialisation globalisante, jamais l’on ne s’attendrait à voir un candidat sortant à deux mois de règne de son mandat, devant tout un peuple choqué et béat, aller en France rencontrer un certain groupe dit consultatif, rien de cela ne l’est car étant toujours ce dernier un regroupement des dignes représentants et héritiers de la France-Afrique, ternes entrepreneurs et fades industriels aux appétits macabres, pour seul objectif de piller pour des décennies encore, et sous leur joug, l’héritage hypothéqué d’innocentes générations à l’avenir déjà scellé sur le bidet de l’implacable « toubab » lequel, comme à notre image livrera nos enfants et petits-enfants sous les injonctions et humeurs des leurs.

Le peuple, à l’image du printemps arabe se devrait de se lever uni afin d’en finir avec les agissements plus que coupables, félons et complices d’un gouverneur français au teint bien noir, aux grosses lèvres béantes et aux joues tombantes caractéristiques d’un monarque « bon banania », « oui monsieur, tout à fait monsieur », et  malheureusement hélas à l’allure d’un traître de scène mélodramatique. En effet, rien en ce triste individu ne révèle un attachement véritable envers sa patrie si toutefois celle-ci est sienne car disposant le gai luron d’une double nationalité, singeant et parodiant à la perfection les condescendances de sa patrie d’adoption.

Néanmoins, la question qu’on lui poserait serait de savoir où seraient passés les milliards du premier acompte si la tension financière ou banqueroute économique aurait été due à l’arrêt des travaux sur Diamniadio, sur la rénovation du building administratif ou sur la sur liquidité de 700 milliards en caisse qu’ils ont avancé un fameux vendredi après-midi tout de blanc vêtus lors d’un point de presse. Ce serait à se demander si l’on ne parlerait pas de détournement d’objectifs, de deniers publics ou simplement de mauvaise gestion. Ce qui serait un aveu accablant d’une certaine méconnaissance des affaires d’État et de la même, signe d’hécatombe financière.

En tout état de cause, un président et son gouvernement ont failli à leur devoir et repartent de belle pour s’endetter davantage et davantage creuser l’abîme des dégâts qui, certainement s’allongera à la hauteur des dettes que les retombées pétrolières, déjà françaises, effaceront sous notre nez et selon l’onction complice de leur gouverneur attitré.

Alors, il aurait fallu attendre peu de temps pour que l’avenir donne raison à Thierno Alassane SALL, ce ministre de l’énergie qui tira la sonnette d’alarme et avertit le peuple qu’une bande bien outillée et bien encadrée ourdit et orchestre savamment le pillage  à grande échelle d’un pauvre État, le nôtre hélas!!!!

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